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Rire

Le rire existe depuis la nuit des temps. De l’antiquité à nos jours, le rire représente la joie, le bonheur, l’optimisme. Il est associé à la santé et au bien-être.

Le rire est quelque chose de très puissant. Il permet non seulement de fabriquer lui-même ses médicaments mais aussi de créer des liens sociaux.

Dès la préhistoire, lorsque le rire était présent, il signifiait l’absence d’ennemi et servait même à désarmer l’ennemi, si ennemis il y avait.

Il permet de se détendre, d’apaiser une situation pesante.

Il a aussi un rôle de bien-être physique et mental. Il améliore toutes les fonctions du corps. C’est le meilleur médicament, gratuit et sans effets secondaire. Le rire ne va pas se substituer à un traitement médical mais peut être un très bon accompagnateur vers la guérison.

Le rire est une technique respiratoire. Les bienfaits du rire sont nombreux :

  • Le rire étant un exercice respiratoire permet de nettoyer les voies aériennes supérieures. Dans ce cas, le rire est similaire à la toux.

  • Le rire est un très bon exercice musculaire, qui mobilise beaucoup de muscles du corps. C’est comme un   « jogging stationnaire ».

  • Il est un très bon stimulant cardio-vasculaire. Il permet de baisser la tension artérielle, favorise les échanges pulmonaires et le brassage hépatique, et fait chuter le cholestérol sanguin.

  • Il améliore la digestion avec une puissante gymnastique abdominale stimulant le foie, le pancréas et les organes digestifs.

  • Il agit sur le système neuro-végétatif et donc diminue le stress, améliore le sommeil, et améliore l’immunité.

  • Il est un grand stimulant psychique. Il chasse les petites inquiétudes et angoisse (désintoxication mentale) et c’est un bon somnifère naturel (le rire, le soir, permet de passer une bonne nuit de sommeil)

  • Il réduit la douleur (effet antalgique). Il agit à court et long terme par 4 mécanismes :

  1. Il nous distrait et permet à la personne de se focaliser sur autre chose que la douleur.

  2. Il réduit la tension musculaire. Lorsqu’on est malade, bien souvent nous avons une contracture musculaire. Le fait de rire va soulager ces contractures.

  3. Il change l’attitude vis-à-vis de la douleur. Il a été constaté que les personnes avec une attitude positive et optimiste envers la vie prêteront moins d’attention à la douleur et donc sera moins sujet à la douleur.

  4. Il augmente la production de catécholamines et d’endorphines. L’endorphine sert à diminuer la douleur. Elle existe à l’état naturel dans l’organisme et augmente avec le rire au même titre que la marche à pied. La catécholamine est de l’adrénaline et de la noradrénaline. Elle joue un rôle important dans le processus inflammatoire. Son augmentation permet de lutter contre les inflammations et surtout les inflammations articulaires.


Le rire ne s’apprend pas. Il est naturel et inné. Il est en nous dès notre plus jeune âge. Notre premier sourire se passe vers 1 mois et le premier éclat de rire vers 4 mois.

La science a confirmé les multiples effets thérapeutiques du rire (effets antalgiques du rire et de toutes les émotions positives (amour, espoir, foi, envie de vivre, détermination, engagement, joie de vivre)).

Grâce aux travaux en psychoneuroimmunologie , on est passé d’une médecine matérialiste à une médecine holistique : une médecine qui s’occupe de l’être humain dans sa totalité psychophysique et qui valorise le rôle actif du patient dans sa propre guérison.

Deepack Chopra est un acteur de cette révolution.

« Le rôle du médecin est capital pour inciter le malade à devenir un partenaire à part entière dans la conquête de sa santé. Nos croyances créent notre biologie. C’est notre tête qui décide de tout ce qui se passe dans notre corps et dans notre vie »
- Norman Cousins –

Le rire peut faire partie du traitement des émotions. Il est vraiment important d’exprimer ses émotions par n’importe quels moyens. Ça peut être par le rire, des cris, des pleurs, la danse ou même du chant. C’est ce qu’on appelle du nettoyage émotionnel.

Elisabeth Kûbler-Ross, connue par son travail avec les personnes en fins de vie, parlait de « unfinished affairs ». En s’occupant du corps émotionnel des patients en fin de vie, en leur donnant de l’amour par les mots et le toucher, les émotions refoulées se libèrent. Cela permet de retrouver le goût de rire de sa vie plutôt que de la subir.

Depuis des millénaires, les médecines traditionnelles affirment qu’à l’origine de toute maladie, il y a intoxication physique et psychique et que la maladie correspond à un effort du corps pour se dépolluer. La douleur et le stress sont des informations, des messages qui donnent des limites de notre corps.

Des études disent que les enfants rient en moyenne 300 à 400 fois par jour alors qu’un adulte ne rirait que 20 fois par jour. En 1939, les français riaient 19 min par jour contre 6 min en 1983. Ces chiffres sont surprenants, mais on constante que la tendance est la même à l’échelle mondiale. La déprime est le mal du siècle.

Selon les médecins, il serait important de rire minimum 15 min par jour ce qui permettrait de nous maintenir en bonne santé. D’ailleurs, dans certains services hospitaliers (essentiellement pour les services destinés aux enfants), « rire médecins » a fait son apparition et aide les enfants, souvent avec un pronostic fatal, à vivre mieux ces moments difficiles. Il a été constaté qu’il est important que le médecin sache communiquer le rire pour que le patient retrouve une attitude optimiste et les encourage à se détendre. Le rire est l’antidote de la dépression. Réintroduire le rire dans notre quotidien avec une bonne hygiène de vie permettrait de vivre plus sereinement.

Le rire est le chemin le plus court entre deux personnes
- Charlie Chaplin -

Le rire n’exprime pas toujours la joie. En voici quelques exemples :

  • Le rire nerveux : C’est un rire que l’on fait dans une situation embarrassante dans laquelle on ne sait pas quel comportement adopter.

  • Le rire jaune : C’est un rire que l’on fait au moment où l’on trouve qu’une situation est désagréable.

  • Le rire de contenu : C’est un rire que l’on fait parce que tout le monde le fait ou parce qu’on attend de nous qu’on rit.

  • Le rire sadique : C’est un rire moqueur (lie à la douleur d’autrui)

  • Le rire forcé : On rit parce qu’on est obligé de rire (pas envie)

  • Le rire d’apparence : C’est un rire pour se faire remarquer.

  • Le fou rire prodromique : Il est possible de « mourir de rire ». Le rire prodromique peut être le premier signe d’un AVC.


Il existe de nombreux déclencheurs du rire. En voici quelques-uns :

  • Le rire communicatif : Lorsqu’une personne voit une autre personne rire, cela déclenche des émotions agréables et l’incite donc à rire. D’après certains scientifiques, lorsque la scène précédente se produit, deux neurones sont actifs : un détectant le rire et l’autre le reproduisant. Ça prouverait que le rire est contagieux.

  • Le rire par l’humour se déclenche avec :

  1. Les films comiques

  2. Les bandes dessinées comme Astérix

  3. Le café-théâtre

  4. Le cinéma

  5. Les livres

  6. Le music-hall

  7. Le théâtre

  8. Les soirées entre amis(es) ou repas familiaux

  • Le rire sans raison a été créé par le docteur Madan Kataria. Dans le rire sans raison, nous n’avons ni jugements, ni préjugés, ni moqueries, ni sarcasmes, ni cynismes, ni méchancetés. Ce rire met de la joie, de la gaité, de la spontanéité à la maison, au travail et dans les plaisirs. Le rire sans raison est intérieur et devient le déclencheur de la joie. Ce rire est contagieux, parce que plus on rit, plus on a envie de rire. C’est pour cette raison, qu’il est préférable de le faire en groupe.


" Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri."
- Jean de La Bruyère, Les caractères -

La formule de la guérison est :
G =D +T+ R +H


G = Guérison
D = bon Diagnostic
T = Traitement adapté
R = Rire
H = bonne Hygiène de vie

RIRE POUR GUERIR MAIS GUERIR POUR VIVRE

(Extrait de mon mémoire pour ma certification à l'INA)

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